Les mitrailleuses du premier conflit mondial.

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Mitrailleuses Saint Etienne, descriptif et fonctionnement.

 

La mitrailleuse Saint Etienne est particulièrement complexe. Sont fonctionnement, particulièrement ingénieux, lui est caractéristique et ne ressemble à aucun autre.

Appareil moteur

Se reporter également à la modification du régulateur d'échappement : Mitrailleuse 1907T

Un évent est percé en dessous du canon et amène une partie des gaz de la poudre dans une chambre à gaz où ils agissent sur la face postérieure du piston. Au départ du coup, ce piston est projeté en avant et entraîne dans sont mouvement une tringle à laquelle il est vissé et qui est elle même reliée au mécanisme de culasse. L'étanchéité entre le canon (dévissable et démontable) et le tube de la chambre à gaze, est assurée par des grains d'appui. Ces grains, soumis à un travail très intense et s'usant rapidement, sont en bronze phosphoreux et se remplacent facilement par des grains neufs. Un ressort récupérateur en acier au nickel, assure le retour du piston en arrière après que les gaz aient exercés leur action et se soient échappés dans l'atmosphère.

Le régulateur d'échappement est placé à l'avant de la chambre à gaz, sous le piston. Il permet, en démasquant plus ou moins un canal de dérivation, de laisser partir une partie des gaz de la poudre vers l'atmosphère avant qu'ils n'agissent sur le piston. Ainsi, on peut diminuer la pression des gaz sur ce dernier. En effet, cette poussée devient de plus en plus forte au fur et à mesure de l'échauffement de l'arme et sans régulation, la pression trop importante finissait par soumettre les pièces à des efforts trop importants. Dans la pratique, les servants jugeait de l'opportunité d'un changement de réglage par la distance à laquelle les étuis étaient éjectés ; cette distance devant être de 1,80 mètre.

 

Boîte de culasse

La boîte de culasse contient la culasse mobile, la crémaillère, le pignon manivelle, l'élévateur, les détentes, le système de régulation de la cadence de tir.

 

Le système pignon-crémaillère sert à inverser le mouvement du piston. Celui-ci est projeté en avant, entraînant avec lui la crémaillère qui met en rotation le pignon-manivelle. Ce dernier  porte une queue dont l'extrémité est munie d'un galet, qui pénètre dans la fente en S de la culasse. Le mouvement en arc de cercle du pignon entraîne la culasse vers l'arrière.

 

Culasse

La percussion est assurée par le jeu du verrou de fermeture, pièce cylindrique placée parallèlement à l'axe du canon dans un logement spécifique situé à gauche du boîtier culasse. Cette pièce peut prendre un léger mouvement de pivotement autour de son axe ; ce mouvement est assuré par l'axe du pignon-manivelle. Quand la culasse arrive en fin de course vers l'avant, la branche de fermeture du verrou Z vient se loger dans la mortaise de la culasse D et assure ainsi son calage. Au départ du coups, la culasse ne pourra pas reculer. Aussitôt après la fermeture, la branche de percussion du verrou Y frappe la queue de la gâchette S de la culasse qui libère le bras du levier de percuteur et qui entraîne ce dernier par le jeu du ressort bandé ; il y a percussion.

Ci-dessus : culasse (non modifiée) à l'abbatu.

 

Ci-dessus : jeu du verrou de fermeture. A gauche, à l'ouverture, à droite à la fermeture.

Suite en préparation...

Auget

 

Système de régulation de la cadence de tir

Ci-dessus et à gauche : appareil de réglage de la cadence de tir (marqué MAC sur la photo pour Manufacture d'Arme de Châtellerault).

 

 

Alimentation

 

Mécanisme d'entraînement

Mécanisme transporteur

Détente et appareil de réglage de la cadence de tir

Canon

 

 

 

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